Restauration de la tombe de Gabriel Boissy, père de la Flamme
En 1923, Gabriel Boissy, journaliste à « l'Intransigeant », lance l'idée d'une Flamme du souvenir sur la tombe du Soldat Inconnu :
« La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l'âme du Mort résurgente. Elle palpitera, elle veillera. […] Sa palpitation atteindra ce haut résultat de contraindre tous les passants à une seconde de recueillement. Cette seconde les incitera à un rapide examen de conscience, à ce rappel des vertus nécessaires lorsque le devoir, l'honneur ou la simple nécessité nous appellent ».
Enterré en 1949 à Souvignargues (Gard) à proximité de Nîmes, sa sépulture était peu à peu tombé dans l'oubli.
En 2011, M. Daniel TAMAGNI (rescapé de l'attentat du Drakkar), porte-drapeau des Gueules Cassées du Languedoc-Roussillon, s'indigne devant cet état d'abandon et entreprend alors la restauration de cette tombe, avec l'aide de la municipalité, de la Légion étrangère (4e RMat) et de Souvenir français du Gard. Une délégation du comité de la Flamme se rend alors sur place pour rendre hommage au « père de la Flamme ».
Aujourd'hui, M. TAMAGNI continue à entretenir cette sépulture :
« Mon général, je n'ai qu'une parole : préserver la tombe de cette illustre personne [...]. Je continue à maintenir de mon mieux cet endroit qui restera dans l'histoire et la mémoire de [la] Flamme de l'espérance [un] lieu symbolique [...]. Le père de la flamme ne sera plus oublié ! »